Troisième à Sepang après être parti douzième, Fabio Quartararo se réjouit d’avoir enfin « pris du plaisir » au guidon de sa Yamaha. « Je dois me battre pour gagner à Valence », commente-t-il au sujet de ses dernières chances de titre, alors qu’il est à 23 points de Francesco Bagnaia.
Propos recueillis lors de la conférence de presse du Grand Prix de Malaisie.
Un retour sur le podium et le retour du plaisir : « Mon départ n’était pas fantastique mais j’ai vu que Pecco était presque en tête, donc j’ai décidé de freiner très tard au premier virage et j’étais sixième. Ça a bien aidé, et ensuite c’était très important d’essayer de reste avec eux. C’était dur, mais on a fait l’une de nos meilleures courses. En partant d’aussi loin on sait qu c’est dur pour nous, mais j’étais content de ma course. Le plus important est que j’ai pris du plaisir et ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé sur la moto. Je suis content. »
Les hommes devant lui : « Bien sûr qu’à la fin, je supportais Enea ! (rires) Le rythme qu’ils avaient était très rapide, dans le dernier secteur je perdais beaacoup mais j’ai donné mon maximum et c’est ce que je voulais. (…) Je ne calculais pas trop. Au final, si Pecco était premier je devais faire de mon mieux. À un moment de la course j’ai pu revenir. Dans les deux derniers tours j’étais a la limite partout, donc j’ai décidé de ralentir un peu. C’était vraiment un bonne course. »
Marco Bezzecchi sur ses talons : « J’ai vu que Bezzecchi revenait sur moi mais je voulais aussi revenir sur (les leaders), donc j’étais déjà à la limite, j’essayais de ne pas détruire mes pneus mais je poussais au maximum. Marco est revenu mais j’étais à la limite, quand il est arrive à 3 dixièmes je poussais beaucoup et je pense qu’économiser un peu les pneus m’a aidé à la fin. »
Aucune économie : « Non, je ne me suis pas préservé. J’ai poussé toute la course et j’ai aussi rattrapé Pecco et Enea car ils se battaient alors que j’étais seul, Marco a un peu cramé son pneu car au final il a terminé loin, mais oui, je poussais au maximum tout en sachant que je devais garder un peu de pneu pour la fin. »
Le majeur gauche fracturé : « C’était différent. Rouler n’était pas un problème, mais on utilise beaucoup le holeshot device sur ce circuit (et il faut l’enclencher avec la main gauche). Mais avec les médicaments et l’adrénaline, ce n’était pas un problème. »
La finale à Valence : « On verra, Valence est un circuit que j’aime même si ça ne s’est pas bien passé l’an dernier, tout ce que je dois faire est me battre pour gagner, ensuite on verra. On a qu’un seul objectif et c’est de gagner, mais bien sûr, il y a beaucoup de pilotes qui peuvent se battre pour la victoires à Valence. On verra la situation à la fin mais je veux faire le même genre de course qu’ici. »