Fabio Quartararo s’attend à un Grand Prix d’Italie difficile, sur une piste du Mugello où les Ducati devraient être redoutables.
Fabio Quartararo a beau se démener, ses performances restent conditionnées par ce que sa Yamaha lui permet de faire. Le déficit de puissance de la M1 l’a empêché de se battre devant sur les circuits qui comprennent de longues lignes droite cette année, comme à Losail (9e), Termas de Río Hondo (8e) ou Austin (7e). Or, la prochaine piste au calendrier, celle du Mugello, comprend un bout droit de 1 141 mètres, où on dépasse les 350 km/h.
Certes, cela n’a pas empêché le Français de s’imposer en Toscane en 2021, mais les choses ont depuis changé. La Ducati a progressé dans d’autres domaines, ses pilotes aussi, et l’écart s’est accentué. « Ça va être dur au Mugello, car l’an dernier c’était une autre situation », a-t-il prévenu dès la fin du Grand Prix de France, le 15 mai dernier.
Fabio Quartararo se sait capable d’être compétitif au Mugello. Mais dans les circonstances dans lesquelles il se trouve, être rapide ne suffira pas : il va falloir livrer une partition parfaite. Sous peine de se retrouver piéger derrière ses adversaires sans pouvoir doubler, comme c’est arrivé au Mans. « On sait que les Ducati ont fait un grand pas en avant, mais là-bas j’arrive un peu à faire la différence, je suis très rapide sur le circuit. Il va falloir faire une qualification de ouf, un bon départ, un très bon premier tour, aucune erreur. »
Un nouveau package aérodynamique devrait arriver sur sa Yamaha YZR-M1 pour ce Grand Prix d’Italie, permettant de réduire légèrement le déficit de la moto japonaise face à ses adversaires. Mais le Mugello reste l’un des rendez-vous considérés comme épineux. Objectif souhaitable en cas de difficultés : limiter les dégâts en attendant des circuits plus favorables, comme celui d’Assen le mois suivant.
Le Mans, Championnat : Quartararo toujours leader, l’avance diminue