Le directeur sportif de Ducati Corse aime Johann Zarco pour sa vitesse et pour le bel ambassadeur de Ducati qu’il est, en France et à travers le monde. Le Cannois est pour l’instant dans les plans du constructeur italien pour 2024.
Johann Zarco fait partie des pilotes dont le contrat s’arrête fin 2023. Le Cannois n’a jamais montré d’autre volonté que celle de rester chez Ducati, où il évolue depuis 2020. Son début de saison est bon puisqu’il a obtenu deux podiums en cinq Grands Prix et occupe la cinquième place du championnat, 14 points derrière son coéquipier Jorge Martin. Les deux hommes portent aussi le team Prima Pramac Racing à la cinquième position du classement par équipes.
Chez Ducati, outre ses résultats; on aime le pilote français pour la passion pour la moto qui émane de lui. Il est un bel ambassadeur de son sport, et ça plaît. « Nous sommes satisfaits de sa performance. C’est un gars formidable, vous avez encore vu au Mans à quel point il est populaire dans le monde de la moto. Johann est un grand ambassadeur de ce sport. Et il est l’un des rares pilotes MotoGP à se passionner pour la moto hors des pistes MotoGP, a souligné Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati Corse, à Speedweek. Il fait aussi beaucoup d’activités avec notre filiale Ducati en France. Johann est un très bon ambassadeur de notre marque. »
Alors même s’il n’est plus tout jeune – il aura 33 ans le 16 juillet –, Johann Zarco est dans les plans de Ducati pour 2024. « Johann n’a qu’un contrat d’un an, mais nous voulons continuer avec lui. Pramac est également très intéressé par le marché français. Tout fonctionne bien pour le moment. Mais nous aimerions attendre et voir comment la situation évolue », explique le dirigeant italien.
Comment les choses pourraient-elles évoluer dans le mauvais sens pour le tricolore ? « Si nous voyons le risque d’éventuellement perdre un pilote au profit de Yamaha, nous pourrions prendre des contre-mesures », glisse Paolo Ciabatti. Par exemple en promouvant Marco Bezzecchi chez Prima Pramac Racing afin de le contenter, plutôt que de le laisser filer chez Monster Energy Yamaha MotoGP. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.
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