Aleix Espargaro a connu à Austin sa première course de l’année hors du top-10, sur un circuit difficile pour l’Aprilia. « Le championnat est long, en Europe on rencontrera de meilleurs circuits pour nous. »
Le circuit d’Austin n’a jamais réussi à l’Aprilia RS-GP, et Aleix Espargaro s’attendait à un week-end difficile ; ça n’a pas loupé. Treizième sur la grille, le vainqueur du Grand Prix d’Argentine a terminé seulement onzième aux États-Unis, dimanche. Pas une surprise, mais une déception quand même.
« Je ne suis pas content car cette année nous avons placé la barre très haut, et ça a du bon et du moins bon. Impossible d’être content d’une course comme celle d’Austin après avoir gagné à Termas de Río Hondo. Même si en 2021 nous avons chuté, et cette fois onzième », a-t-il résumé après l’arrivée.
« On savait que ça n’allait pas être une balade au parc, en raison de l’asphalte intermédiaire et des réfections des dernières années. La tendance du week-end l’a confirmé, poursuit-il. Mais il est arrivé pareil à de nombreux autres pilotes, excepté à Bastianini et Rins. Ce n’est pas un hasard que nous soyons arrivés proches de Martin alors qu’il partait de la pole. »
Dans son effort, l’Espagnol a été doublé par son compatriote Marc Marquez, lancé dans une remontée de la 24e à la 6e place. Aleix Espargaro n’a pas essayé de lutter. « Marc était très compétitif. Quand je l’ai vu derrière moi j’ai préféré être intelligent et ne pas me battre avec lui car il avait l’avantage. J’ai essayé de le suivre pour reprendre du terrain aux autres. (…) Sans ce problème au départ, je suis convaincu qu’il aurait joué la victoire. »
Arrivé au Grand Prix des Amériques en tête du classement général, il recule de deux rangs et pointe désormais troisième, à 11 points d’Enea Bastianini. « Le championnat est long, ce qui s’est passé aujourd’hui ne change pas nos objectifs. En Europe on rencontrera de meilleurs circuits pour notre moto », conclut-il.