Pilote Ducati depuis 2018, Jack Miller espère conserver sa place en 2023. Et dit ne pas accorder d’importance à l’équipe Pramac ou officielle, car « les motos sont toutes deux bonnes ».
Et de un. Jack Miller est monté sur son premier podium de l’année à Austin, terminant troisième d’une course dont il a mené 15 des 20 tours. Un bon moyen de rebondir une semaine après sa contre-performance de Termas de Río Hondo, où il s’était classé quatorzième.
Les 16 points marqués aux États-Unis lui permettent de remonter au septième rang du championnat, et de passer deuxième meilleure pilote Ducati. Ils arrivent dans une période délicate sur le marché des transferts, alors que sa place dans le Ducati Lenovo Team est menacée par l’ascension d’Enea Bastianini et de Jorge Martin.
Ce podium peut-il rehausser ses chances de prolonger son contrat ? « Je ne sais pas, je suis juste là pour piloter ma moto et faire de mon mieux, a-t-il répondu lors de la conférence de presse du Grand Prix des Amériques. Si je peux avoir un travail chez Ducati l’an prochain, je serai plus qu’heureux. J’aime leur groupe, et je suis juste concentré sur cette année, sur faire du mieux que je peux. »
Et quand il parle de Ducati, ça peut aussi vouloir dire un retour dans l’équipe Pramac. « Je m’en fiche, dit celui qui en a porté les couleurs de 2018 à 2020. Les motos sont toutes deux bonnes, je sais qu’elles ont le même équipement. Tant que je peux rester en MotoGP et vivre mon rêve, c’est le plus important : avoir l’opportunité de me battre pour des podiums, être là avec tous les fans… Vivre mon rêve, c’est le principal. »