« On ne peut pas commettre ces erreurs quand on joue un championnat », pestait Maverick Viñales, touché par ce qui est arrivé à Aleix Espargaro, seizième au Japon après avoir rencontré un problème dont il n’est pas responsable.
Aleix Espargaro a vécu un cauchemar à Motegi, dimanche. Une erreur humaine, de la part de l’un de ses mécaniciens, a ruiné ses chances au Grand Prix du Japon.
Le technicien en charge de retirer le mode « éco » de son Aprilia, enclenché pour le tour de mise en grille, a oublié de le faire, et l’Espagnol s’en est rendu compte au moment du tour de chauffe. La moto ne pouvait donc pas dépasser les 4 000 tours/minute, et il lui a fallu rentrer aux stands pour prendre sa deuxième machine. Parti bon dernier, il termine 16ème et signe son premier résultat blanc de l’année.
« Abattu » après la course, Aleix Espargaro affirmait cependant ne pas en vouloir à son équipe. Son coéquipier Maverick Viñales a lui avoué que sa réaction aurait été différente. « Aleix aurait pu reprendre beaucoup de points. Si j’étais à sa place, je serais logiquement très en colère », a-t-il déclaré.
« On ne peut pas commettre ces erreurs quand on joue un championnat. Bien sûr qu’on comprend l’erreur car nous en faisons tous, mais ces oublis te coûtent le titre », poursuit le champion du monde Moto3 2013.
Aleix Espargaro estime qu’il aurait pu « gagner tranquillement » le Grand Prix. Que cela soit vrai ou pas, l’opportunité perdue coûte cher, car ses deux rivaux pour le titre n’étaient pas dans un grand jour : Francesco Bagnaia a chuté, et Fabio Quartararo a terminé huitième.
Arrivé à Motegi avec 17 points de retard sur le Français, il en compte désormais 25 en se dirigeant vers la Thaïlande, destination du prochain Grand Prix. Quatre manches restent encore à disputer, donc 100 unités à distribuer. Pour le troisième du championnat, il n’y a désormais plus le choix : « Il faut gagner lors des prochaines courses. »