Maverick Viñales a terminé sa pré-saison avec la neuvième place du test de Mandalika, et des dizaines de tours de plus dans les bras. Des tours pour mieux comprendre une Aprilia RS-GP qu’il commence à bien maîtriser. « Mais nous ne pourrons avoir les idées plus claires qu’après les premières courses », modère-t-il.
La fin d’un test satisfaisant : « Ces trois jours ont été positifs. Nous avons compris beaucoup de choses sur la moto. Même quand nous avons eu des problèmes dus aux conditions de piste, c’était utile de voir comment la moto réagissait. Le travail effectué est allé dans le bon sens. Mais les tests ne font pas tout, il y a des données qui ne peuvent être obtenues que pendant un course. »
Le verdict de la course est celui qui compte vraiment : « Les résultats sont globalement positifs, mais je sais que jn’ai pas encore tout donné avec cette moto. Je pense qu’il y a surtout une marge de progression en termes d’aérodynamisme, mais nous ne pourrons avoir les idées plus claires qu’après les premières courses. Le Qatar est un circuit que j’aime et que je connais bien, donc j’espère pouvoir débuter sur une note positive. Sinon, cela signifiera simplement qu’il faut travailler encore plus dur. »
Les essais supplémentaires disponibles grâce aux concessions, une nécessité : « Le fait d’avoir plus de tests me rassure sur la possibilité de pouvoir travailler plus sereinement pour améliorer la moto. C’est aussi un défi personnel : je m’améliore avec la moto et l’équipe apprend aussi à comprendre ce dont j’ai besoin. »
« Ce ne sera logistiquement pas possible (de faire un autre test) avant le Qatar, mais nous en ferons certainement un après, avant le GP des Amériques. Nous avons besoin de plus de tests. J’en ai besoin pour comprendre mon potentiel sur cette moto, et le potentiel de la moto. »
Réalisme et ambition : « Mon rêve serait de gagner avec cette moto. Je serais le seul pilote de l’histoire à avoir gagné avec trois constructeurs différents. Mener Aprilia à la victoire est un de mes objectifs, mais il faut avant-tout être réaliste et continuer à travailler sur le perfectionnement de la moto pour rivaliser avec les autres. Il faut garder les pieds sur Terre, cela va demander beaucoup de travail et ne sera pas facile. Nous avons encore des problèmes d’adhérence. Mais les résultats des tests de Sepang et Mandalika montrent que nous avons déjà un bon rythme de course. »
De l’importance d’être régulier : « Je souhaite avoir une moto qui peut donner le meilleur sur chaque piste. Aussi parce que bien faire sur une course et être mauvais lors de la suivante a également un impact négatif sur moi en tant que pilote. »