Un irrésistible gaulois, Fabio Quartararo, a tenu la dragée haute aux pilotes Ducati à Portimao. Y arrivera-t-il lors de la course sprint du GP, la première de l’année ? Quid de Marc Marquez, Aleix Espargaro et compagnie ? GP-Inside a analysé et exprimé en courbes les rythmes de course sprint lors du Test. Voici le résultat avec le meilleur pilote de chaque marque. ☆ Contenu Premium : soutenez notre petite équipe, abonnez-vous à seulement 24,99€/an (ou 3,50€/mois), profitez d’un site 100 % sans pub aux abonnés et suivez le sport moto avec résumés,concours, analyses, stats, infos, interviews… et plus à venir !
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Après six journées d’essais de pré-saison, l’heure est désormais au bilan. Au classement, il n’y a aucun doute, ce sont bien les Ducati qui mènent les débats. Sur les trois roulages à Valence, Sepang et Portimao, la firme de Bologne a toujours compté au moins 5 représentants parmi les 10 premiers.
À Portimao, les pilotes de la catégorie reine ont eu l’occasion de réaliser une ou plusieurs simulations de course sprint, laquelle totalisera 12 tours lors du premier rendez-vous de la saison. À ce jeu, les différences sont peut-être un peu moins nettes, mais là encore, les Ducati semblent avoir déjà un coup d’avance.
Quartararo en trouble-fête ?
La Ducati GP23 est prête. « Nous pouvons dire ‘mission accomplie’ : nous sommes prêts à affronter la nouvelle saison », a lâché Francesco Bagnaia à l’issue du test de Portimao. Le champion du monde a signé un chrono près d’une seconde plus rapide que son record du tour établi en 2021. Il préfère ce nouveau modèle à la version précédente avec laquelle il a pourtant coiffé la couronne. L’Italien s’est livré à deux simulations au Portugal ; la deuxième étant légèrement moins rapide que la première. De son côté, Fabio Quartararo a lui aussi bouclé un run de 12 tours qui n’a sur le papier rien à envier à son adversaire transalpin.
Expert du jeu du contre-la-montre, Jorge Martin s’est lui aussi illustré lors de sa simulation de course sprint à Portimao. Le Madrilène, qui officie également au guidon d’une GP23, pourrait bien devenir le tout premier vainqueur d’une course sprint s’il fait la même le 26 mars.
Parmi les autres membres du clan Ducati figure Enea Bastianini. L’Italien, qui passe d’une GP21 à une GP23, est souvent plus rapide en fin de course que sur les premiers tours. Bien que légèrement moins performant que Bagnaia durant sa simulation, « Bestia » semble avoir trouvé les clés de sa nouvelle monture pour être rapide d’emblée. Seule inconnue selon lui, le choix du pneu pour la course du dimanche et non du samedi. : « Je pense que la longévité des pneus ne sera pas un problème, mais nous n’avons pas encore choisi celui que nous utiliserons pour la course de dimanche », a-t-il confié.
Ducati et les autres…
Meilleur représentant KTM/GasGas, Brad Binder s’est montré très régulier lors de sa simulation, mais le Sud-Africain semble légèrement moins rapide que le pilote Ducati le mieux classé.
C’est aussi le cas du côté de chez Aprilia. Diminué par des douleurs au bras, Aleix Espargaro, 10ène du classement combiné avec le statut de meilleur pilote de l’usine de Noale, n’a pu boucler qu’un run de sept tours, moins rapides en moyenne que ceux de Bagnaia. Sur ses terres, Miguel Oliveira s’est montré lui aussi un peu moins véloce que le champion du monde en titre.
Du côté de Honda, Marc Marquez n’a pas véritablement cherché à chasser le chrono au Portugal. L’octuple champion du monde a bouclé un relais de 11 tours qui le place légèrement en retrait par à Bagnaia. On le sait, Marquez est capable du meilleur (comme du pire) en course et il y a fort à parier qu’il sera en mesure de grappiller ces quelques dixièmes qui lui manque pour aller venir jouer les premières places dans 10 jours.
Pour résumer, les Ducati ont fait la différence par rapport à leurs homologues durant les simulations de course sprint. Ce n’est qu’une tendance qui peut clairement changer lors du premier rendez-vous de la saison. Les courses sprint comptent pour près d’un tiers des points en jeu cette saison. Il y a donc un gros coup à jouer, mais pour tirer son épingle du jeu, il ne faudra pas négliger les qualifications. En 12 tours, il sera d’autant plus difficile de compenser une mauvaise place sur la grille.
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