Plusieurs pilotes MotoGP redoutent que l’état de la piste de Mandalika ne soit à nouveau sale lors du Grand Prix d’Indonésie, prévu en mars.
Un circuit boueux et poussiéreux : cette image de la première journée du test de Mandalika restera comme l’un des moments marquants de la pré-saison. Le problème était tel que l’organisation a demandé aux pilotes d’aller rouler pour nettoyer la trajectoire, et ainsi tracer une ligne propre sur la piste. Plusieurs pilotes n’ont pas été tendres envers ces événements, à l’image d’Aleix Espargaro ou d’Andrea Dovizioso
Mais il ne faut pas croire qu’une fois la ligne tracée, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les pilotes se retrouvent en effet dans une situation de mono-trajectoire, et la moindre erreur se paie cash. « Si tu sors un peu large tu dois couper, parce que le risque est trop élevé », a expliqué Marc Marquez.
Francesco Bagnaia fait partie de ceux qui se sont fait piéger. « Dans ces conditions c’est difficile de ne pas faire d’erreur. En plus si la piste est nouvelle il faut chercher la limite », a fait savoir le pilote Ducati. « Il fallait être très précis sur les trajectoires, dès qu’on sortait de la zone propre c’était un désastre. Faire une course longue aurait été impossible, c’est sûr qu’on serait tombés. »
Et là réside l’un des autres problèmes à l’horizon. Car s’il s’agit « seulement » d’un test de pré-saison, Mandalika accueillera le Grand Prix d’Indonésie dans un mois, le week-end du 20 mars. Le paddock redoute que les lieux ne soient pas prêts. « Nous espérons une meilleure situation pour le Grand Prix, dit Francesco Bagnaia. Mais ce sera difficile, parce qu’ils font beaucoup de travail sur le circuit et cela envoie de la poussière sur la piste. »