Qatar, Marquez (4e) : « Je ne tire pas le meilleur de la moto »
Marc Marquez a terminé son premier Grand Prix avec la Ducati au pied du podium à Lusail. L'Espagnol se satisfait de son week-end, « le premier sans chute depuis longtemps », mais se dit toujours en phase d'apprentissage après 11 saisons passées sur la Honda.
Une quatrième place pour lancer l'aventure Gresini : « Le week-end s’est bien passé. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de week-end sans chute, stable, constant. Je dois maîtriser la moto et essayer de passer les phases d'apprentissage le plus vite possible. L’important est qu'on s'améliore petit à petit. Il viendra un moment où nous serons freinés, et c'est là qu'on verra où nous en sommes et finirons de peaufiner les détails. Pour le moment, j'ai toujours l'impression de ne pas tirer le meilleur parti de la moto. Même si là, parce qu’il s’agit du Qatar, on a fait du bon travail. (...) J'ai pu chasser un peu Martin, mais il a très bien réagi. Si on m'avait dit que je finirais 4e de la première course lorsqu'on a testé la moto à Valence, j'aurais signé. »
« Physiquement, c'est plus facile avec la Ducati. Quand la moto bouge moins et qu'on est plus fluide, physiquement ça demande moins d'efforts. Tu pars avec plus de confiance, il y a des moments où tu peux te détendre sur le circuit. Mais je me suis plus battu avec la moto en course qu’au sprint. On a apporté un petit changement qui, pensait-on, pouvait nous aider, mais on a vu que ce n'était pas la bonne direction. Avec cette base dont nous disposons, on doit chercher et voir quelle direction prendre. »
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Gestion des pneus de bout en bout : « Ça a été toute une course de stratégie, surtout pour préserver les pneus. J'ai dû préserver mon pneu avant, j'ai fait toute la course avec beaucoup de prudence. Je savais qu'avec mon style de pilotage, l'avant durait environ huit tours : c'est le temps qu'il a duré lors du sprint. (Pourquoi ?) Cela dépend du style, du pilote, de la moto. Mais j'ai toujours souffert avec le pneu avant sur ce circuit, mais d'autres pilotes ont aussi souffert. C'était une course où il était difficile de dépasser parce qu'avec l'aéro, quand tu t'approches la pression du pneu monte beaucoup, on n'arrive pas à bien freiner la moto. Et c’est un peu ce qu’il faut gérer, cette stratégie. »
Pecco Bagnaia est la référence : « Martin allait vite, il sortait bien des virages, il freinait tard et il ouvrir bien les gaz. Mais au final, aujourd'hui, la référence était Pecco [Bagnaia], qui était celui qui allait très vite. Il nous a mis trois secondes et c'est lui avec que nous devons voir ce qu'il a fait de mieux pour apprendre de lui ; parce qu'il est le Champion du Monde, le favori de cette année et celui qui connaît la Ducati mieux que quiconque."
Si le Grand Prix du Portugal devrait mieux se passer : « Je ne sais pas. Surtout parce qu'aussi bien en Malaisie qu'au Qatar, lors des tests, c'était très difficile pour moi le premier jour, et les deuxième et troisième jours ont été meilleurs. Avoir eu les essais de pré-saison m'a aidé ce week-end. Portimao sera le premier test pour vraiment voir où nous en sommes : repartir de zéro, démarrer et prendre des références avec la Ducati. Mais l’objectif est d’être dans les six premiers. »