Deuxième derrière Francesco Bagnaia en Malaisie, Enea Bastianini reconnaît avoir été « prudent » avec son adversaire, car celui-ci joue le titre et roule pour la même marque, Ducati. Mais il affirme qu’il ne s’est pas laissé gagner, et qu’il aurait saisi sa chance si elle s’était présentée.
La course : « Mon départ n’a pas été mauvais. Jorge (Martin) est parti très vite, c’était impossible de le rattraper, mais après quelques tours il a chuté. Quand j’ai vu ça j’ai compris que c’était mon moment, j’ai essayé de passer Pecco (Bagnaia) et je l’ai fait au virage 4. J’ai essayé de gérer les pneus, mais quelque chose a changé après 2-3 tours, surtout à droite, c’était impossible pour moi d’être rapide en milieu de virage et mes sorties de virage étaient désastreuses. Pecco m’a repris et m’a redoublé. »
La tentative avortée dans le dernier tour : « J’ai essayé d’être proche de lui mais c’était impossible d’attaquer dans le dernier tour. J’ai essayé d’aller à l’intérieur mais c’était trop dur et j’ai préféré passer à l’extérieur. »
Jamais dans l’aspiration de Francesco Bagnaia : « Sur tous les circuits, quand il fait chaud, il est important de (se décaler) dans ligne droite car sinon la pression du pneu avant augmente. J’ai vu mon rythme et c’était important de ne pas faire monter la température du pneu. »
S’il a saisi sa chance de victoire : « Oui. J’aime attaquer, toujours en étant prudent car pour Ducati ce titre est important. (…) Je savais que je devais être prudent car je le répète à nouveau, pour Ducati le titre est important, mais j’ai essayé de gagner. Maintenant il y a Valence et on verra, je pense que Pecco sera rapide et peut gagner le titre. Je me bats pour la troisième place du championnat (il a un point de retard sur Aleix Espargaro, NDLR). On verra. »
Sepang, Championnat : Plus que deux pour le titre, 23 points d’écart