Aleix Espargaro n’a ramené qu’une neuvième place de Phillip Island, deux semaines après avoir terminé onzième à Buriram. Des résultats qui le repoussent à 27 points du nouveau leader du championnat, Francesco Bagnaia, alors que 50 restent à prendre. Lucide, le pilote Aprilia sait que ses chances d’être titré en ont pris un coup.
Un souci technique qui a gâché sa fin de Grand Prix : « J’étais parmi les plus rapides, mais je n’ai pas pu avoir d’accélération dans les derniers tous. Le launch contrôle s’est activé, a coupe la puissance et donc la moto ne donnait pas tout. Je ne pouvais rien faire et je suis très en colère, car j’ai essayé d’économiser les pneus dès le début. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Nous avions le rythme et la vitesse pou viser la victoire, ou au moins le podium. »
Six Ducati devant lui : « Il n’y a pas si longtemps, certains décrivaient l’Aprilia comme la nouvelle Ferrari, mais j’ai toujours su quelle moto j’avais. La RS-GP s’est considérablement améliorée par rapport au passé récent, mais elle n’en est pas encore au stade d’être une référence. Ducati a fait quelques faux pas en début de saison, ils ont semblé en payer les conséquences, mais ensuite ils ont changé de rythme. C’est frustrant de voir beaucoup de Ducati devant. »
27 points de retard sur Francesco Bagnaia à 2 courses de la fin : « La situation est plus difficile. Sur les trois dernières courses, on a fait beaucoup d’erreurs, on est pas au niveau de viser le titre et on marque peu de points par rapport au début de saison. Tout est encore possible et on ne lâchera rien. Je suis toujours fier de ma saison, à deux courses de la fin nous sommes en lice pour le titre, mais ce ne sera pas facile car Pecco (Bagnaia) a maintenant plus d’une course d’avance. »
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