Plusieurs pilotes s’interrogent sur les conditions de roulage du circuit de Mandalika, à l’issue d’une première journée de test où l’asphalte est devenu boueux.
L’état du circuit de Mandalika est le sujet à la une du premier jour du test MotoGP, ce vendredi. Quand la pluie est arrivée, les pilotes ont dû composer avec une piste boueuse, à tel point que la session a été arrêtée.
Les commissaires ont bien tenté de la nettoyer, mais cela n’a pas été très efficace, et il a été demandé aux pilotes de tous rouler pour qu’ils nettoient une trace. Une situation qui en a rendu certains furieux, à l’image d’Aleix Espargaro, deuxième au classement.
« La piste n’était pas dans de bonnes conditions pour rouler, il y avait beaucoup de boue et de poussière, regrette-t-il. L’organisation nous a tous obligés à rouler pour nettoyer la piste, et je ne suis pas là pour nettoyer des pistes. À moins que ce soit mon boss qui me le dise, lui peut m’obliger à sortir en maillot de bain s’il le veut. Aprilia m’a soutenu et m’a dit que si je ne voulais pas sortir, que je ne le fasse pas, mais j’ai décidé de le faire par solidarité avec les autres. »
Même son de cloche chez Andrea Dovizioso, qui, en vingt ans ans de Grands Prix, dit n’avoir « jamais été dans une telle situation. Ces choses ne doivent pas arriver à nouveau. Je ne suis pas sorti quand il a plu, mais les motos qui l’ont fait sont revenues très sales. Il y avait une couche de boue sur l’asphalte ».
Problème : le Grand Prix d’Indonésie aura lieu ici-même du 18 au 20 mars, dans un mois. Et Mandalika n’est pas prêt, estime l’Italien. « Tout ce que nous pouvons demander est qu’ils nettoient la piste au maximum. Il y a encore beaucoup de travail sur le circuit, et arrive la saleté. En plus, c’est comme si l’asphalte se décomposait : quand tu suis à un pilote, toutes les pierres t’arrivent dessus. Ce n’est pas agréable, mais en trois semaines ils ne vont pas pouvoir faire beaucoup pour résoudre ces problèmes. »