
Tombé au quatrième tour du Grand Prix d’Allemagne, alors qu’il suivait Fabio Quartararo, Francesco Bagnaia est reparti du Sachsenring sans point. Pointé à 91 longueurs du Français, il a peut-être laissé filer ses dernières chances de titre sur la piste germanique, ce dimanche. Et a confié en conférence de presse être d’autant plus frustré qu’il ne comprend pas pourquoi il a chuté. Sans cette erreur, il est convaincu que la victoire était à sa portée.
Une chute de l’arrière qu’il ne s’explique pas : « J’essaie de revivre ce qu’il s’est passé et je n’arrive pas à expliquer ma chute. Je ne sais pas pourquoi. Bien sûr, si je chute, c’est que j’ai commis une erreur. Mais là c’est très difficile de comprendre pourquoi. C’est impossible à comprendre en regardant les données. Je suis très en colère pour ça. Quand je chute et que je sais pourquoi, que c’est mon erreur, je fais mon autocritique, mais là je ne peux pas, car je ne peux pas expliquer pourquoi j’ai chuté. C’est plus difficile à accepter. Le seul point positif est que nous étions devant, nous étions les plus rapides et en regardant le rythme, notre potentiel était élevé. On a une course la semaine prochaine pour oublier ça. »
« J’ai bouclé plus de 70 tours par jour et je n’ai jamais rien ressenti du genre. Ça ne m’est jamais arrivé de ma vie de chuter comme ça, sauf au Ranch mais c’est du dirt track. Mon angle était le même, la vitesse était la même, j’étais en train de tourner pour sortir du virage. C’est difficile à comprendre ma chute. Peut-être que notre moto, voire toutes les motos, sont dans cette marge qui fait que si tu sors large, tu chutes. Aujourd’hui, ma chute était je pense très, très à la limite. »
Le plan pour gagner qui tombe à l’eau : « Tout était parfait sur la moto. Tout était aussi sous contrôle en course. J’avais deux plans. Le premier était de passer devant et de pousser. Le deuxième : si Fabio était devant et que je n’étais pas en mesure de le doubler, comme ce fut le cas, j’avais prévu de rester calme, d’être plus intelligent. De le laisser partir, de une ou 1,5 seconde, avant de combler l’écart et essayer de le doubler en deuxième partie de course. J’étais avec le pneu dur à l’arrière et lui avait le medium. Si j’avais été là, le rythme de la course aurait été entre 1’21.5 et 1’21.9 ; il aurait été plus difficile de maintenir ce rythme avec un pneu medium. Ce ne sont que des paroles maintenant, mais je pense que notre potentiel était celui-ci. C’est encore plus difficile à accepter pour cette raison. »
Fabio Quartararo loin devant au championnat : « Fabio prouve une fois de plus qu’il est plus complet que moi. (Ce qu’il a de plus ?) Terminer les courses. Il est toujours au top et il ne commet jamais d’erreurs. C’est sûr, sa moto l’aide à commettre moins d’erreurs. Je ne sais pas… Ils sont forts en qualification, forts en rythme et forts en course. Ils ne font aucune erreur. Ils sont plus complets pour ça. Quatre résultats blancs cette année… J’étais compétitif ce week-end, j’étais plus rapide que lui, mais il a gagné et je suis tombé. »
Sachsenring, Championnat : Quartararo avance, Zarco premier pilote Ducati !
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